Chronique 69 : Vernon Subutex de Virginie Despentes

2015 - Le Livre de Poche - 429 pages


La quatrième de couverture : Qui est Vernon Subutex ?
Une légende urbaine.
Un ange déchu.
Un disparu qui ne cesse de ressurgir.
Le détenteur d'un secret.
Le dernier témoin d'un monde révolu.
L'ultime visage de notre comédie humaine.
Notre fantôme à tous.


Mon avis : Le roman nous conte l'histoire de Vernon Subutex, disquaire pendant plus de vingt ans, qui perd sa boutique. Très vite il va être radié du chômage, puis du RSA et il va être mis à la porte de son appartement. Alors il va errer dans Paris, il va squatter à droite à gauche chez des amis de jeunesse. 

Quelle déception ! Les critiques promettaient l'oeuvre du siècle et ça n'a pas du tout marcher avec moi. Cela faisait assez longtemps que je n'avais pas été aussi déçue par un livre. 

Tout d'abord ce qui m'a bloqué c'est l'écriture de Virginie Despentes. Je savais qu'elle était crue, vulgaire même, mais au bout de cent pages ça m'a exaspérée. Pourtant au début, j'aimais cette cruauté de la langue, ce ton détaché et vulgaire, mais ça a fini par me faire décrocher de ma lecture. Je me suis rendue compte grâce à ce livre, que l'écriture joue beaucoup dans l'appréciation de sa lecture.

Je n'ai pas accroché à l'histoire, je ne suis pas rentrée dedans. Il y avait trop de personnages, trop de point de vue, je n'ai pas compris ce que cela apportait à l'histoire. De plus les seuls gros sujets du livre tournent autour de la drogue et du sexe, les gros clichés du rock. 

Enfin, c'est triste de dire cela, mais je ne me suis pas attachée comme je l'aurais aimé au personnage principal, Vernon Subutex. 

Je ne lirai pas les deux autres tomes. Bien évidemment, je ne peux pas vous recommander cette saga.


Ma note : 5/20, je n'arrive pas à trouver un seul point positif

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