Chronique 24 : Que serais-je sans toi ? de Guillaume Musso

2013 • Pocket • 448 pages

La quatrième de couverture : Il la croyait perdue, et pourtant…
Martin, jeune flic parisien, s’est jeté à corps perdu dans le travail pour oublier un chagrin d’amour qu’il ne parvient pas à surmonter. Il traque sans répit Archibald McLean, le célèbre voleur de tableaux, recherché dans le monde entier. Après une folle course-poursuite dans Paris, son enquête le mène jusqu’à San Francisco, où sa route croise de nouveau celle de Gabrielle, la femme qu’il a aimée quinze ans plus tôt.

[ J'ai volontairement coupé un bout du résumé car pour ma part il en disait trop sur l'intrigue ]

Mon avis : J'ai enfin lu mon premier Musso ! Et j'ai adoré ! Pour choisir le premier livre que je voulais lire de cet auteur, j'ai lu les premières lignes des quatrièmes de couvertures, j'ai craqué sur celui-ci.

Je ne sais pas si je l'ai déjà mentionné ici mais le genre policier n'est pas ce que je préfère, j'ai un peu de mal avec. Pourtant ce roman est très proche du coup de cœur. Je dirais même qu'il ma réconcilié avec le genre.

Ce qui m'a beaucoup plus c'est l'enquête et les nombreux rebondissements qui s'ensuivent, mais aussi l'histoire d'amour presque impossible des deux personnages principaux.

Les personnages sont attachants, autant Gabrielle que Martin, ils sont très différents, ou plutôt leur vie est différente mais on se prend de sympathie pour tout les deux. Dans ce roman les personnages ont tous une part d'ombre, certains certes en ont une plus prononcée, mais ce livre montre que les nuances comme le gris existent. On est loin du côté manichéen du traditionnel roman policier.

L'intrigue également est originale, cette histoire de tableaux volés et tout de même plus atypique qu'une énième histoire de meurtre (c'est peut-être mon côté historienne de l'art qui refait surface).

J'ai vraiment eu du mal à lâcher le livre, c'est sans doute pour cela que je l'ai lu en deux petits jours. Je comprends maintenant pourquoi les romans de Guillaume Musso sont si populaires, les histoires sont telles, qu'on lâche les romans qu'une fois fini.

Ma note : 18/20