Chronique 14 : Les souvenirs de David Foenkinos

2011 • France Loisirs • 266 pages

La quatrième de couverture : A la mort de son grand-père, le narrateur décide de prendre soin de sa grand-mère. Conscient du temps qui passe et de la fragilité des moments de bonheur, celui qui n'est à l'époque qu'un auteur balbutiant redécouvre le plaisir d'une vraie relation complice. Quand la vieille dame fugue de sa maison de retraite, il s'enfuit avec elle et, sur la route, rencontre l'amour …

Mon avis : La couverture m'a tout d'abord tapé à l’œil puis lorsque j'ai vu « David Foenkinos » je n'ai pas hésité à emprunter ce livre ! (J'avais eu un ENORME coup de cœur pour Charlotte). Par contre je dois dire que j'ai été déçue par ce roman. Quand j'ai commencé à le lire je n'avais pas regardé la quatrième de couverture c'était donc une totale surprise, malheureusement même si j'ai passé un bon moment de lecture dans l'ensemble j'ai été pas mal déçue par la fin qui pour ma part est plate ! En effet tout au long du roman on ne cesse de faire des allers-retours entre passé et présent, on vit au rythme de l'histoire, il y a du mouvement, on a donc pas le temps de s'ennuyer, de plus les chapitres sont très courts. Je m'attendais donc à une fin spectaculaire, ça n'a pas été le cas …

Pour l'histoire en elle-même, je trouve qu'elle a été un peu longue à démarrer, cela ne m'aurait pas déranger si à cinquante pages de la fin l'auteur n'aurait pas passé cinq années de la vie du narrateur, son histoire avec Louise a été un peu bâclée, je n'en dirai pas plus je préfère vous laissez découvrir si vous voulez le lire.

Ce livre reste tout de même un bon roman, l'écriture de Davis Foenkinos est magique, elle nous entraîne dans la vie des personnages avec une telle facilité … J'ai trouvé plutôt drôle la référence à Charlotte Salomon de son dernier roman Charlotte, on sent que Foenkinos éprouve une grande sympathie pour cette artiste.

Je recommanderai ce livre à celles et ceux qui ont une relation privilégiée avec leurs grands-parents car ce thème est particulièrement bien abordé dans le roman.

Ma note : 13/20